• Margareth Thatcher

     

     

    Margareth Thatcher .

    Personne ne reste indifferent devant le parcours de cette femme , personne ne peut avoir un avis totalement positif sur ses actions, personne ne peut dire que l'écoute et la négociation était son fort, personne ne peut dire qu'elle était le modernisme incarné ni que ses idées libérales à l'extreme appliquées en tandem avecReagan ne sont pas la cause ( peut-être ) de notre crise économique actuelle

    Cependant, personne non plus ne pourra dire de cette femme qu'elle était sans courage, personne ne pourra dire que son action , certe contestable et contestée n'a pas foncièrement changé la société britannique des années 70, 80.

    Elle est allé au bout de ses convictions, faisant plier les syndicats de l'époque qui blocaient son pays, n'a pas cédé face aux argentins ni face à l IRA .N'a pas laissé la rue gouverner. La Grande Bretagne de l'époque était exangue, de 12 ème puissance économique , elle est remontée jusqu'à la 4ème position , même au détriment de beaucoup et avec son lot de tragedies humaines.

    Mais; point de renoncement, jamais

    J'aimerais que nos dirigeant actuels, en particulier Mr Hollande aient  autant de "couilles" que cette femme, je préférerais , même si je ne suis pas d'accord avec cette politique, qu'il ai le courage d'appliquer les idées de son camp jusqu'au bout, mais que ça bouge !

    Ce manque d'autorité, ces à peu près, cette atmosphère de fin de regne au bout de 8 mois, les ministres en free lance etc... me donne des frissons pour le pays.

    Vivement un ou une Thatcher à la francaise pour peut-être réagir ?

     

     

     

    Extrait : Le nouvel Observateur

    L'ancien Premier ministre conservateur Margaret Thatcher, décédée lundi 8 avril à l'âge de 87 ans, restera à jamais la "Dame de Fer", qui aura remodelé le Royaume-Uni avec un libéralisme économique intransigeant et rétabli le prestige international du pays.

    Son regard bleu acier perçant symbolisait une force de caractère sans faille. Le personnage ne fut sans doute jamais mieux saisi que par elle-même, lorsqu'elle lâcha :

    Je suis pour le consensus. Le consensus sur ce que je veux faire."

    Ce refus exacerbé du compromis, au service de principes profondément ancrés - conservatisme social, libéralisme économique idée de la grandeur de son pays -, ne s'est jamais démenti en onze années d'exercice (1979-1990).

    Ces convictions naissent certainement dans la stricte éducation prodiguée par un père méthodiste à la jeune Margaret Hilda Roberts, née le 13 octobre 1925, à Grantham (centre de l'Angleterre). Devenue avocate après son mariage en 1951, elle rejoint les conservateurs, entre en 1959 à la chambre des Communes comme député de Finchley (nord de Londres), puis est entre 1970 et 1974 ministre de l'Education.

    Le "thatchérisme"

    En 1975, elle prend la tête des Tories et quatre ans plus tard terrasse des travaillistes usés. Elle devient la première femme Premier ministre du pays, s'installant au 10 Downing Street jusqu'au 22 novembre 1990: une longévité record au 20ème siècle.

    Un mot nouveau, le "thatchérisme" est popularisé. Pour relancer une économie qui a fait du pays le "malade de l'Europe", elle privatise à tout-va, fait baisser impôts et dépenses publiques et musèle les syndicats. Mais la barre des 3 millions de chômeurs est dépassée, alors que la grève des mineurs au début des années 1980 se heurte à son intransigeance.

    Elle cherche à rétablir le prestige de l'ex-Empire. La reconquête des îles Malouines en 1982 y contribue. Intime de Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, elle tient aussi son rôle dans la fin de la Guerre froide. Mais son caractère implacable se retourne contre elle. Le rejet de la "poll tax", cet impôt local qu'elle ne parvient pas à imposer, sonne sa fin. Contestée au sein même de son parti, elle démissionne les larmes aux yeux en novembre 1990.

    Retirée de la scène politique

    La baronne Thatcher se retire alors dans le quartier cossu londonien de Belgravia pour rédiger ses mémoires et se retire définitivement de la scène politique en 2002 pour des raisons de santé. En juin 2003, le décès de son époux Denis l'affecte profondément, comme plus tard les démêlés judiciaires de son fils Mark.

    En décembre 2005, moins de deux mois après avoir célébré son 80e anniversaire dans un grand hôtel de Londres, en présence de la reine Elizabeth II, elle est hospitalisée après s'être plainte de faiblesses. Sa fille Carol Thatcher révèlera en 2008 que sa mère souffre de démence sénile, oubliant parfois que son mari est mort.

    Depuis, elle est restée en retrait, ne participant pas à la réception organisée à Downing Street par le Premier ministre David Cameron pour son 85e anniversaire en 2010 ou aux célébrations du Jubilé de la reine Elizabeth II en 2012, pas plus qu'aux Jeux Olympiques de Londres. Hospitalisée lors des fêtes de fin d'année 2012, elle a subit une opération d'une tumeur à la vessie et était depuis en convalescence.

    ( extrait Le Nouvel Observateur )

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