• Connasse parisienne !

     Vous avez tous, dans votre entourage ou à d'autres occasions, eu l'honneur de côtoyer de la parisienne, je parle de la vraie, de la pure parisienne d'aujourd'hui, vous savez celle qui mange bio pour préserver la planète mais qui se fringue chez H&M ou sur internet où les sapes sont fabriquées par des enfants ou leurs mamans sous payées et exploitées. La véritable qui va en week-end en cross over mais qui se déplace en vé lib dans Paris, la bonne connasse qui vote à gauche mais qui ne fréquente pas les petites gens...

    J'étais justement en campagne dans le 95 en terrasse d'un petit café de campagne lorsque l'archétype même de la connasse parisienne s'est attablée, tout de suite, comme de bien entendu, elle était à l'aise, comme chez elle depuis toujours. Elle s'est tout de suite adressée avec une condescendance toute naturelle aux gars du cru. " Votre petite campagne a l'air bien déserte, avec tous ces malheureux Maliens qui veulent aller en Angleterre,  ça serait bien si ils pouvaient s'installer chez vous, il repeuplerait la campagne et cultiveraient les champs ! Moi je suis journaliste et j'ai rencontré le ministre de l'agriculture malien, il serait d'accord ! 

    Les pauvres locaux n'en croyaient pas leurs oreilles ! Le petit vieux avec sa pension de 700€ qui a du mal à finir le mois s'est étranglé, l'ouvrier agricole qui se voyait déjà au chômage plus tôt que prévu lui disait: mon patron a déjà du mal pour s'en sortir, comment ces maliens pourraient-il faire sans mise de départ pour s'installer, devront nous encore payer ? Un autre lui expliquait : le passage vers l’Europe coute plusieurs millier d'euro, je ne crois pas que cela représente beaucoup d'agriculteurs maliens, en plus, je ne vois pas ceux qui veulent aller à Londres désirer vivre dans le Larzac ou la Creuse...

    Bref, notre brave connasse parisienne savait tout, sur tout, c'est elle qui détenait la vérité, fort de son milieu et de son ouverture sans faille, c'est elle, bien que idiote, qui représente ceux qui pensent bien, les mêmes qui mettent le pays depuis des années dans le marasme. 

    N'en pouvant plus et sachant qu'il n'aurait servi à rien d'argumenter avec elle, sachant que j'aurais dû me justifier de mon non-racisme, de mon non-fascisme avant de pouvoir parler, je quittais la place sans regret.

     

     

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